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Revendications aux politiques et à la FINMA

Revendications aux politiques et à la FINMA

Toutes les demandes suivantes doivent être soutenues par des interventions politiques.

Les revendications suivantes sont, selon nous, les plus urgentes :

  1. La BNS et la FINMA publient une stratégie montrant comment les instruments de la politique monétaire et de la réglementation des marchés financiers contribuent à une réduction d’au moins 50% des émissions de gaz à effet de serre dans l’économie réelle d’ici 2025 et à un rétablissement complet de la biodiversité.
  2. La BNS et la FINMA publient leurs tests de résistance micro et macro prudentiels sur le climat chaque année. Un test de résistance annuel sur la biodiversité doit être introduit.
  3. Le Parlement adapte la loi sur la BNS et précise que la BNS doit contribuer activement à la réalisation des objectifs de la Suisse en matière de climat et de biodiversité, car cela contribue directement à garantir les mandats de stabilité des prix et des marchés financiers.
Pourquoi le soutien politique aux revendications de la BNS est nécessaire
  • Comme la BNS et la FINMA disposent déjà d’une marge de manœuvre suffisante sur la base des lois existantes, mais ne l’utilisent pas, les revendictions décrits doivent en outre être précisés et ancrés dans des lois et des ordonnances.
  • Nicolas Stern a reconnu très tôt que «le réchauffement climatique est la plus grande et la plus vaste défaillance du marché que nous ayons jamais connue».1 C’est aux politiques et à l’administration d’intervenir et de corriger cela.
  • Compte tenu des interactions entre la crise climatique et de la biodiversité et la politique monétaire et fiscale, les politicien·ne·s, tant au niveau cantonal (notamment dans leur rôle d’actionnaires de la BNS2) qu’au niveau national, issus de différents camps politiques, devraient avoir intérêt à mettre en œuvre les exigences décrits.
  • La politique de l’autruche est une tradition en Suisse, en particulier lorsqu’il s’agit de la place financière. On n’agit que lorsque la pression internationale devient trop forte. Mais la perte est alors inévitable. Ce schéma doit être brisé. La crise climatique et de la biodiversité doit être abordée aujourd’hui, afin que les générations futures puissent également prospérer et que la prospérité de la Suisse soit assurée. N’agir que lorsque les dommages sont évidents pour tous n’est pas une option.

Sources et références

[1] Benjamin Reuter (2013). Nicolas Stern. «Beim Klimaschutz versagen die Märkte». WirtschaftsWoche.

[2] Les cantons sont les plus gros actionnaires de la BNS, Berne (avec 6,63 % de toutes les actions de la BNS), Zurich (avec 5,2 %), Vaud (avec 3,4 %) et Saint-Gall (avec 3 %) détenant le plus d’actions de la BNS.